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Conférence donnée le mardi 14 janvier 2014

Par Jacqueline Baldran
Maître de conférences Université Paris IV

Après tant de vains combats, Diderot avait décidé de ne rien publier de son vivant.

Il y gagnait une liberté sans limites. Débarrassé des contraintes de la censure, mais aussi de celles que peuvent imposer la réussite et l'approbation du public, Diderot, infiniment libre et adversaire de toute idée reçue, fût-ce la sienne, s'abandonna à tous les élans de sa pensée, de sa sensibilité et de son imagination.

Et comme sa pensée ne reculait devant aucune audace, que sa sensibilité épousait tour à tour tous les rôles, ses ouvrages sont des joutes permanentes de l'intelligence et du sentiment. Il s'inventait des personnages qui étaient des aspects de lui-même ou des moments de sa réflexion. Il les essayait, les développait , les contredisait, en épuisait toutes les possibilités.

A la recherche des manuscrits  

Quelques années avant sa mort, il fit faire des copies de ses nombreux manuscrits, destinés à sa fille Angélique  à Grimm, à Catherine II ,  et à un ami, Naigeon, qui, en 1798, publia la première édition de ses œuvres soi-disant complètes.

Après sa disparition, parurent des copies pirates de la Correspondance littéraire et Angélique, devenue Mme de Vandeul,  accepta de livrer quelques manuscrits après les avoir censurée de son propre chef.

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Conférence donnée le mardi 7 janvier 2014

Par Jacqueline Baldran
Maître de conférences Université Paris IV

Il fallut attendre le XXème siècle pour que l’histoire littéraire donne à Diderot sa juste place aux côtés de Voltaire et de Rousseau.

On le connaissait comme causeur éblouissant, touche-à-tout généreux, auteur de quelques ouvrages philosophiques, de quelques contes, inventeur d’un nouveau théâtre et surtout infatigable animateur de l’Encyclopédie mais, longtemps, l’ensemble de son œuvre resta inconnu.

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